Pourquoi l’Ashtanga?

J’ai essayé plusieurs pratiques de yoga : Yin, Nidra, Hatha, Vinyasa, Vini, etc… Mais je reviens toujours à l’Ashtanga, pour ma pratique perso autant que pour mon enseignement. Pourtant cette pratique peut paraitre redondante, ennuyante et stricte, trop intense. Alors pourquoi pratiquer l’Ashtanga ? cCe que moi et beaucoup de pratiquants trouvent dans cette pratique est bien plus que ce que l’on voit lors d’une première approche.

L’autonomie

La méthode demande discipline et répétition. Vous revenez chaque jours pratiquer sur votre tapis. Naturellement l’autonomie se créé avec une sensation de fluidité dans la pratique qui peut durer plusieurs heures à la maison ou ailleurs.

La sensibilité

Revenir à la même posture, aux même mouvements créé une sensibilité accrue du corps et du souffle. Chaque jour revenir à la même posture permet de développer cette sensibilité mais également de ressentir les effets immenses ou infimes du mental sur la pratique. Nous sommes chaque jours, chaque instant différents, c’est ce que nous apprend l’Ashtanga.

Le détachement

Des jours avec, des jours sans. Beaucoup de jours sans. Pratiquer quand même avec détachement, observer le corps, le mental qui est différent chaque jour et se souvenir que c’est ça d’être vivant.

l’adaptation

L’Ashtanga est une méthode unique, il me semble évident que tout ce qui est unique doit être adapté, flexible. Chacun peut faire la 1ere série d’Ashtanga (oui oui) mais chacun aura des adaptations. Moi même j’adapte après 9ans de pratique. Des jours j’adapte peu, si mon corps, mon énergie me le permet. Des jours j’adapte beaucoup. Une méthode qui se veut thérapeutique ne peut pas l’être sans s’adapter à la personne qui l’applique, comme tout ce qui touche à la santé, quelque soit le domaine. De plus, c’est se privé d’une grande source d’exploration que de refuser de faire des adaptation.

L’exploration

Apres vous avoir parlé d’adaptation il me semble évident de vous parler d’exploration. C’est pour moi la plus grande force de l’Ashtanga. Grâce à un cadre défini, le pratiquant peut jouer avec les frontières et se permettre d’explorer. Qu’est ce qui se passe si je fais tel mouvement? Ou si je m’empêche de faire celui ci? Comment une souffle différent interagit avec ma posture? Comment tel principe philosophique s’applique sur ma pratique? Et si je sortais du cadre du shala pour pratiquer dans un espace complètement différent (en extérieur, dans un atelier d’artiste, dans mon salon avec de la musique, au milieux de jouet d’enfants, etc…). Ces explorations sont des moments merveilleux qui permettent de découvrir des subtilités et parfois des révélations pour le pratiquant.

La pratique de l'Ashtanga
Pratique de la 3ème série

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